Notre liste de matériel de randonnée à la journée

Notre liste de matériel de randonnée à la journée

 

Sur le blog, on parle souvent de randonnée et pour cause : on adore ça. Pour nous, visiter un endroit passe aussi par en explorer les sentiers, grimper les sommets ou marcher le long des côtes. Il est temps de parler matériel de randonnée et de lister ce qui fait partie de notre équipement indispensable, ce qui est du bonus et du reste. Avec quelques conseils pour bien choisir votre matériel, c’est parti !

 
 

Avant de commencer la lecture de cet article, sachez que nous n’aborderons pas ici le matériel de trek et de bivouac. Il ne sera donc pas question de tente, de réchaud, de sac de couchage, etc. Ce type d’équipement fait l’objet d’un autre article qui sera publié très prochainement. Bonne lecture !

Randonner, pour quoi faire ?

Il y a ceux qui courent, ceux qui nagent, ceux qui volent (si, si) et ceux qui marchent. Nous faisons fièrement partie de cette dernière catégorie qui inclue marcheurs du dimanche et randonneurs hardcore.

Impossible de partir en voyage sans randonner. C’est notre façon à nous de découvrir un endroit et c’est souvent là qu’on trouve le meilleur d’un endroit. Certes, mais on peut aussi partir en randonnée à côté de chez soi ! D’autant plus que marcher en pleine nature, c’est aussi la meilleure thérapie qui existe. Parce qu’il n’y a rien de mieux que mettre un pied devant l’autre pendant des heures (en souffrant, c’est encore mieux) pour se remettre les idées en place. Des heures d’introspection, un vrai dialogue interne, et tout autour, des paysages de folie. Ajoutez à cela la satisfaction personnelle d’avoir vaincu la douleur, d’être allé au-delà de soi pour atteindre un but, un sommet, un col, un refuge ou plus simplement le bout de la plage, et c’est gagné.

Sans oublier que marcher ne demande aucun talent particulier. Il suffit d’aller à son rythme, de s’écouter et d’apprécier. Facile !

Comment bien choisir son matériel de randonnée ?

Une randonnée, ça se prépare. Partir à l’arrache ne donne parfois rien de bon et dans la nature, mieux vaut ne pas tenter le diable. Des expériences de météo qui change brutalement, de sentier qui disparaît, de difficulté à laquelle on ne s’attendait pas, on en a eu suffisamment pour avoir compris la leçon. Désormais, on part toujours bien équipés et préparés.

Évidemment, une petite rando d’une heure ou deux en forêt ou une grosse randonnée de plusieurs heures en montagne n’imposent pas le même type d’équipement. Bien qu’un matériel de base reste le socle commun, chaque randonnée est particulière. À vous de vous poser les bonnes questions pour affiner votre matériel à emporter :

  • Quel type de randonnée ?

  • Pour combien de temps ?

  • Quelle est la topologie du terrain ?

  • Quelles sont les prévisions météo ?

Constituer un sac à dos léger

Maintenant que vous avez cerné vos besoins, il est temps de s’attaquer à la composition de votre sac. Le but n’étant bien sûr pas de ressembler à une mule trop chargée : petite promenade ou longue randonnée, personne n’apprécie avoir du poids sur le dos. D’autant plus qu’en fonction de votre sac à dos, vous risquez vite de souffrir inutilement. Commencez par réfléchir en termes d’essentiel : cette liste constitue notre matériel de randonnée de base, quel que soit le type de marche, la durée ou la saison. C’est notre starter pack indispensable. À vous de constituer votre équipement, qui deviendra votre meilleur allié au fil des épreuves remportées ensemble. Quant au choix du sac à dos, nous y revenons ci-dessous.

vue sur sixt fer a cheval en haute savoie

Choisir son sac à dos de randonnée

Il n’y a pas de sac à dos parfait : il n’y a que le sac qui vous convient à ce que vous en faîtes.

Comment choisir son sac à dos ?

« Pour quel usage ? » Voilà la première question à laquelle vous devez répondre avant de faire chauffer votre CB dans votre magasin d’outdoor préféré. De la réponse découleront plusieurs choix :

  • Randonnée à la demi-journée ou moins : optez pour un petit sac léger dans lequel vous pourrez ranger gourde et veste en cas de besoin (environ 15 litres).

  • Randonnée à la journée : optez pour un sac de bonne facture, avec dos respirant. Suffisamment spacieux pour accueillir votre eau, un repas et des snacks, votre petit matériel et votre veste (environ 30 litres).

  • Randonnée de plusieurs jours : choisissez un sac à la fois robuste et léger, dont les réglages s’adaptent à votre morphologie (à partir de 50 litres).

Ah, oui, la morphologie. On est pas tous faits pareil et certains sac à dos peuvent se révéler désagréables à porter pendant plusieurs heures s’ils sont mal choisis. Pour trouver le sac de vos rêves, observez le litrage, le look (oui, ça compte), le nombre de poches, les systèmes de fermeture et enfin, portez-le. Ajoutez-y du lest (disponible en magasin le plus souvent) pour l’ajuster à votre taille.

Vous hésitez entre deux tailles pour votre futur achat ? Pour bien choisir votre sac à dos, Osprey a publié une application plutôt bien faite : Osprey Pack Sizer 2.0. En plus, elle est super facile d'utilisation (disponible sur iOS et Android).

sac de randonnee osprey

Nos sacs à dos préférés

Pour des marcheurs débutants qui ne souhaitent pas trop investir en matériel de randonnée, les sacs à dos Quechua et Forclaz sont excellents. Des premiers prix aux gammes premium, la qualité est au rendez-vous. Particulièrement bien conçus, ils disposent de tout ce dont a besoin un randonneur à la journée et même sur plusieurs jours. Confortables, ils disposent de pas mal de réglages. Bref, l’essentiel est là. Seul point noir : le poids. Selon votre usage, il pourrait devenir un problème.

Pour des randonneurs confirmés qui veulent aller plus loin, nous recommandons les sacs à dos Osprey. L’argument principal, c’est le poids de la bête à vide : sur la balance, on compte 1,6 kg pour le modèle Rook 50 (pour homme) et 1,5 kg pour le modèle Renn 50 (pour femme). Autant dire, pas grand chose et ça change tout. Osprey permet également moult réglages, comme la hauteur du panneau dorsal et de la sangle de poitrine. Quand on est de petite taille (bonjour), c’est une révolution. Confort et légèreté, un vrai bonheur qu’on sent à peine sur le dos.

Notre seul regret, c’est l’absence d’ouverture pratique, type fermeture Éclair, le long du sac. Sacrifiée pour alléger le poids, elle nous a manqué parfois. Bien sûr, c’est une affaire de goût. En-dehors de ça, ce sont d’excellents sacs à dos, adaptés à randonner à la journée comme en long trek.

On n’oublie pas la petite capote de pluie ! Elle est la plupart du temps fournie avec le sac, mais en cas de perte, filez vite en racheter une. Pluie, poussière, soute d’avion, terre… C’est l’accessoire de voyage à ne pas laisser tomber.

lola porte sac a dos osprey
sac a dos osprey homme

Comment régler son sac à dos de rando ?

Nous n’avons pas la prétention de faire un cours magistral sur les réglages de backpack, alors faisons simple et par étape :

1- Veillez à ce que le poids soit bien réparti. Le test classique, c’est de poser votre sac par terre une fois rempli : s’il tient debout tout seul, c’est un grand garçon et c’est surtout un sac bien équilibré. En l’enfilant, vous ne devez pas ressentir de gêne dans le dos. Une bouteille mal positionnée qui vient toquer contre vos omoplates, c’est non.

2- Bouclez la ceinture ventrale et serrez-la à votre convenance. La ceinture doit venir reposer sur les hanches du marcheur et c’est finalement le point d’appui le plus important en randonnée. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce ne sont pas les épaules, mais bien les hanches qui font tout le travail. Et c’est pas plus mal ! L’idée est de serrer la ceinture pour se sentir maintenu, mais continuer à respirer tout de même. Vous n’avez pas de ceinture ? Ce n’est pas grave pour de courtes randonnée, mais pensez à investir dans un sac équipé pour des marches plus longues.

3- Réglez les bretelles en tirant ou en desserrant les lanières. Comme évoqué ci-dessus, l’idée est de maintenir le sac sur son dos sans toutefois le faire peser sur les épaules. Jouez avec les bretelles jusqu’à trouver le réglage qui vous convient.

4- Bouclez la sangle de poitrine. Elle n’est pas présente systématiquement, mais c’est un bonus appréciable. Elle permet d’équilibrer les forces entre la ceinture ventrale et les épaules, et ainsi de maintenir le sac près du corps. Attention, selon votre sexe et votre morphologie, la hauteur de la sangle de poitrine peut être gênante.

5- Tirez sur les rappels de charge. Vous voyez ces languettes qui pendent sur le haut du sac ? En les tirant, vous ramenez le sac à dos vers vous, minimisant ainsi l’effet contrepoids du sac. Jouez avec les rappels de charge pour trouver le bon équilibre, l’idée étant de vous maintenir autour de votre centre de gravité, même équipé d’un sac lourd. En descente, pensez à les desserrer légèrement.

Comment ranger son sac à dos ?

Pour organiser son sac, la règle est simple : le plus lourd et le plus encombrant va en dessous. En général, tout ce qui est veste imperméable, t-shirt manches longues ou encore doudoune. Vient ensuite le pique-nique et le reste du matériel de randonnée. Par-dessus, nous rangeons notre matériel photo. L’eau doit rester à portée de main, dans les poches extérieures pour une gourde, le tuyau à portée de main pour un camelbag. Tout ce qui est du snack, fruits secs, barre énergisante doit rester à portée de main également.

Comment choisir ses chaussures de randonnée ?

On ne passe pas à côté des chaussures de randonnée. Plus que tout le reste, c’est sûrement la pièce d’équipement la plus importante à nos yeux. Inutile de vous expliquer en quoi randonner avec des chaussures inadaptées est une mauvaise idée.

On a tous nos préférences en matière de chaussures et il n’est pas question d’affirmer ici que telle marque ou telle forme est la meilleure. Chaque pied a sa propre empreinte, imaginez donc. Nous avons une préférence pour les chaussures montantes, adaptées aux randonnées sur terrain accidenté et préférables quand on a les articulations fragiles. Voyons rapidement quelles sont les meilleures chaussures de randonnée pour votre utilisation :

  • chaussures basses : elles laissent plus de liberté à la cheville et sont moins lourdes à porter. En général plus aérées, elles sont idéales pour des randonnées sur du plat ou en faible dénivelé.

  • chaussures montantes : elles offrent un maintien de la cheville non-négligeable lorsque le dénivelé se corse. Elles sont cependant plus lourdes et encombrantes.

ON A TESTÉ
Les Lowa Mauria GTX Ws (femme) : très solides, ressemelables et ultra confortables. De vrais chaussons ! Idéales pour des randonnées à la fraîche en montagne ou pour affronter les éléments partout dans le monde.

Les Merrell Sugarbush Waterproof (homme) : confortables et surtout très stylées, elles ont l'avantage de pouvoir être portées dans des contextes plus casual sans avoir un look de randonneur. Le point noir, c'est l'étanchéité. Contrairement à ce qu'indique son nom, elles ne gardent pas vraiment les pieds au sec. L'effet cuir est superbe, mais s'abîme bien vite en randonnée. Bref, des chaussures carrément sympa, mais des performances décevantes sur le terrain.

Les Quechua (modèle moyenne gamme) : un rapport qualité/prix inégalable, plutôt solides et fiables. Les Quechua sont excellentes pour les débutants en randonnée qui cherchent leur première paire.

Les Lafuma Shift Clim W (femme) et Les Lafuma Shift Clim M (homme) : confortables et légères, elles sont idéales pour des randonnées sur terrain facile ou de petites balades. Question étanchéité, passez votre chemin.

Comment bien entretenir ses chaussures de randonnée ?
Utiliser une brosse à poils souples pour les nettoyer régulièrement, sortir les semelles et défaire les lacets pour une respiration optimale, les stocker dans un endroit sec et aéré et penser à les humidifier de temps en temps pour en préserver l’imperméabilité.
chaussures de randonnee lowa
chaussures de randonnee merrell
chaussures de randonnee millet chaussettes salomon et batons
lola traverse une riviere

Les chaussettes

Parce que le bien est l’ennemi du mieux, rien ne sert d’investir dans une bonne paire de chaussures si vos chaussettes sont à la traîne. Pour combattre les ampoules, une bonne paire de chaussettes de randonnée fait partie du matériel indispensable. Là aussi, selon le type de randonnée que vous avez l’habitude de pratiquer, tous les types de chaussettes ne se valent pas. Épaisses, fines, techniques, à vous de faire le bon choix !

ON A TESTÉ
Les Quechua MH 500 tiges hautes : renforcées au talon et sur les bords extérieurs, elles épousent la forme du pied sans bouger d'un chouïa.

Les Quechua NH100 hautes et basses : moins techniques que les précédentes, elles sont aussi moins chères et font le job lors de rando moins longues.

Les Laftrack de Lafuma : épaisses et près du pied, elles tiennent chaud sans pour autant étouffer ces orteils si précieux. Hyper confortables, elles restent à privilégier dans des situations fraîches.

Comment s’habiller pour une randonnée ?

Le premier critère de sélection d’un vêtement de randonnée, c’est votre feeling. Vous devez être à l’aise, ne ressentir aucune gêne nul part, et privilégier les matières adaptées à votre activité. Et puis, même en randonnée, on a le droit d’avoir la classe : aujourd’hui, on trouve de plus en plus de vêtements cintrés. C’est fini, l’époque du look sac à patates !

sebastien porte une veste gore tex et un pantalon de randonnee
seb porte veste gore tex lafuma
  • Un t-shirt : parce qu’il constitue votre seconde peau pendant toute la randonnée, la matière du t-shirt est importante. On veut éviter une sensation d’humidité tenace et les mauvaises odeurs. Pour ça, il n’y a rien de mieux que la laine mérino. Au toucher, les vêtements en mérino ressemblent à du coton : ils sont tout aussi légers et faciles à porter. Alors, pourquoi choisir le mérino plutôt que le coton ? Si le coton est une très bonne matière pour la vie de tous les jours, pour faire du sport, il a bien des défauts. Le premier étant qu’il ne sèche pas très vite : plus que désagréable, selon les températures, ça peut devenir un problème. En randonnée, mieux vaut privilégier les matières synthétiques ou la laine mérino, qui pallient facilement ces problèmes.

  • Des sous-vêtements techniques : en cas de besoin, de bons sous-vêtements techniques vous seront d’une grande aide. Là aussi, le mérino est une matière idéale pour rester au chaud.

  • Un pantalon : un bon pantalon de randonnée se doit d’être résistant à la pluie, coupe-vent et solide. Choisissez un modèle qui correspond à votre morphologie.

  • Une polaire ou une doudoune : à enfiler sur votre haut, c’est votre couche intermédiaire. Choisissez une polaire dans laquelle vous vous sentez bien, qui ne freine pas vos mouvements et qui reste adaptée aux températures prévues. Choisissez-la légère et facile à ranger dans votre sac à dos, dès lors que vous vous réchauffez.

  • Un coupe-vent/parka/imper/doudoune : pour compléter votre équipement de randonnée, la couche extérieure est un élément primordial. En cas de doute sur la météo, prévoyez toujours un coupe-vent imperméable au fond de votre sac. Privilégiez du matériel léger, solide et qui fait le job correctement.

ON A TESTÉ
Le pantalon Quechua MH500 : bon marché et super confortable, ce pantalon est un indispensable de notre équipement de randonnée. Joliment cintré, il ne freine pas pour autant les mouvements et présente l'avantage non-négligeable de ne pas serrer le ventre à outrance. Léger, il sèche en un clin d'œil. Tout est dit.

Le pantalon Forclaz modulable Trek 500 : une version 2-en-1 dont on ne peut se passer une fois qu'on ya goûté. Le luxe de pouvoir enlever une couche sans enlever ses chaussures a séduit bon nombre de randonneurs et on les comprend. L'économie du moindre effort, en somme.

Le pantalon Columbia Silver Ridge : confortable, solide et bon rapport qualité/prix. Que demander de plus ? Attention à choisir une taille en-dessous de votre taille habituelle, Columbia a tendance à tailler grand.

Les couches de bases Icebreaker homme et Icebreaker femme : un ensemble idéal pour se réchauffer après une nuit froide et à enlever plus tard dans la journée si les conditions le permettent. Zéro odeur, full confort.

La veste imperméable Lafuma Shift Hybrid GTX JKT: très légère et compacte, elle protègent du vent et de la pluie sans étouffer. Le soir venu, elle offre une couche thermique bien appréciable.

La doudoune Columbia Lake très légère et super compacte elle aussi, nous la mettons en-dessous de notre veste imperméable en cas de basses températures.

Les t-shirts Columbia Titan Trail homme et Columbia Titan Trail femme : agréables à porter, ces t-shirts ont l'avantage de sécher rapidement.

Les chemises Columbia Irico homme et Columbia Irico femme : ces chemises sont idéales quand vous êtes indécis avant de partir en randonnée. Adaptées aux températures fraîches le mation ou plus chaudes l'après-midi, ce sont de bons produits légers sur les épaules.

Les shorts Columbia Triple Canyon et Columbia Peak to Point : de bons shorts de randonnée qui ont l'avantage d'être déperlant et de sécher rapidement. Pratique. Si la version pour homme est tout à fait satisfaisante, la version pour femme manque un peu d'elasticité. Soyez attentif aux tailles également.

 
Le système des trois couches : la bonne technique pour ne pas avoir froid

Ceux qui l’ont testée le savent : en randonnée, la technique de l’oignon a ses limites. En réalité, entasser les couches ne sert à rien puisque c’est l’air qui circule entre les vêtements qui vous protège du froid. Comment ça marche ? En appliquant la technique des trois couches. Voyons comment faire :

  • Première couche : c’est celle qui vous colle au corps. Elle se doit d’être respirante, comme nous l’avons évoqué plus haut : l'évacuation de la transpiration et le séchage rapide sont les éléments les plus importants à prendre en compte, sous peine d’avoir, au contraire, bien froid. Préférez donc des matières synthétiques adaptées (dites hydrophobes) ou de la laine mérino.

  • Seconde couche : son rôle consiste à vous isoler du froid. La seconde couche idéale est une pièce qui s’ajuste avec une fermeture éclair ou des ouvertures sous les bras, par exemple. Ainsi, vous pouvez réguler votre température corporelle sans devoir enlever et remettre votre polaire, ce qui évite une transpiration excessive et donc une exposition au froid par la suite. Très logique, tout ça.

  • Troisième couche : c’est votre bouclier contre les éléments naturels comme la pluie, le vent, la neige et toutes ces joyeusetés climatiques. Imperméable, coupe-vent, parka, choisissez le vêtement qui convient à la situation.
  •  
    lola porte un t shirt manches longues merino
    randonneurs face au mont blanc
    randonner dans les monts d arree bretagne

    Quel matériel emporter pour une randonnée à la journée ?

    Une fois vos chaussures choisies et les vêtements sélectionnés, passons à la suite.

    Rester hydraté : gourde ou camelbag ?

    L’hydratation, dans la vie de tous les jours ou en randonnée, c’est primordial ! Choisissez une gourde adaptée au type de randonnée que vous pratiquez le plus. Un conseil toutefois : mieux vaut trop d’eau que pas assez. Pour une randonnée à la journée, par exemple, optez pour une grande gourde de 1,5 litres pour être sûr de ne pas manquer. D’autant plus si vous buvez beaucoup, comme nous.

    La gestion de l’eau, dans tout effort, est essentielle. Avant de partir en randonnée, vérifiez si des points d’eau potable sont à disposition sur l’itinéraire. En cas de doute, vous pouvez emporter quelques pastilles de purification.

    Préférez des modèles solides qui dureront longtemps, en aluminium ou plastique recyclé. Point important : le système de fermeture a son importance. Vous ne souhaitez pas voir votre sac à dos inondé par une gourde mal fermé ? Vérifiez à deux fois avant de ranger votre gourde. L’expérience parle. Par exemple, les gourdes Quechua à ouverture rapide, qui sont légères et solides, ont la fâcheuse tendance à s’ouvrir facilement. De manière générale, privilégiez les poches extérieures en filet de votre sac à dos pour ranger votre gourde. Là, pas de problème d’inondation. Pensez à laver votre gourde entre chaque utilisation, à bien la laisser sécher et à la stocker ouverte, au sec.

    Autre option, le camelbag. Cette poche à eau est particulièrement pratique en randonnée : elle se glisse dans une poche dédiée de votre sac à dos et reste à portée de bouche grâce à un tuyau souple, à fixer sur une bretelle. Pour rester hydraté sans avoir à retirer votre sac à dos, c’est un must. D’autant plus qu’il est très léger et ne pèse quasiment plus rien une fois vide.

    point d eau pour remplir sa gourde

    Un bon entretien garantit la longévité d’un camelbag : après utilisation, bien le rincer et le laisser sécher à l’air libre évitera la formation de moisissures. Pour bien choisir votre poche à eau, il convient de vous renseigner sur la marque de votre à sac à dos. S’il est un inconvénient à noter cependant, c’est le goût de l’eau, un peu plastique. On s’y fait.

    ON A TESTÉ

    Les gourdes randonnée Quechua à bouchon à vis 1,5 litres : grande contenance et bouchon fiable, c'est notre gourde principale.

    La gourde Qwtetch : contrairement à la précédente, elle a le mérite d'être isotherme. Ceci dit, à l'heure actuelle, Qwetch ne propose que des gourdes allant jusqu'à 75 cl, ce qui n'est franchement pas suffisant pour nous.

    La poche à eau Osprey Hydraulic Reservoir : adapté aux sacs Osprey et de bonne facture, voilà 3 litres à portée de bouche. Qui dit mieux ?

    La nourriture de randonnée

    Il faut bien remettre de l’essence dans la machine de temps en temps. Ne négligez pas des snacks réguliers, en randonnée, c’est autorisé et même conseillé. Fruits secs ou fruit frais (comme une banane), carreaux de chocolat noir, barres de céréales… Allez, ajoutons-y saucisson, fromage et pain complet, on est pas des bêtes.

    Pour transporter votre nourriture, optez pour des sacs congélation ou des sacs en tissu type sac à vrac. Une fois vide, ils ne pèsent rien et ne prennent pas de place.

    pause pique nique en randonnee
    rando en espagne

    Une trousse de secours

    Même Mike Horn se fait des petits bobos en randonnée. Sans vous encombrer d’une boîte à pharmacie de compétition, munissez-vous tout de même d’un matériel de secours de base : pansements anti-ampoule de type Compeed, désinfectant en spray, anti-douleurs, quelques Immodium et un tire-tique. Hé oui, figurez-vous qu’on trouve de plus en plus de tiques dans certains coins du monde et particulièrement en Europe.

    Une protection contre le soleil (en randonnée en été comme en hiver)

    Que vous ayez l’habitude de vous exposer au soleil ou non, une protection solaire doit se trouver sur votre liste de matériel indispensable. En randonnée, on s’expose de manière continue, même en hiver. Pensez-y : un chapeau ou une casquette et un petit tube de crème solaire à appliquer régulièrement, ça ne pèse pas lourd.

    Sans oublier les lunettes de soleil, bien sûr. La marque Julbo est adaptée aux sportifs, mais vous êtes libre de choisir une monture qui convient à votre morphologie. L’option polarisée est recommandée si vous randonnez en altitude, marchez dans la neige ou naviguez.

    Petit matériel de survie (ou l’au cas où)

    Voilà quelques objets utiles à mettre dans son sac à dos. Ils ne pèsent pas lourd et peuvent se révéler fort pratiques quand l’inattendu arrive.

    • Une lampe frontale ou torche : de préférence rechargeable en USB pour éviter d’utiliser des piles. Nous utilisons les Quechua depuis des années, elles sont super.
    • Une couverture de survie : ça ne pèse que quelques grammes, ça se glisse dans une poche et ça peut sauver une vie. Pourquoi douter ?
    • Un bon couteau refermable : nous ne partons jamais sans un de nos couteaux Opinel. Il ne nous servira à rien face à un ours, mais il nous permet de couper du saucisson. C’est déjà très bien.
    julien saute au dessus du mont blanc
    groupe de randonneurs haute savoie

    L’équipement bonus

    À tout cela s’ajoute du matériel de randonnée que l’on qualifie de « bonus ». En gros, celui qu’on ne prend que pour des occasions particulières (et qu’on regrette d’avoir laissé, parfois).

    Une carte IGN

    À l’époque des smartphones et de l’Internet mondial, les cartes papier ne sont plus qu’un bonus. D’autant plus que selon le sentier que vous souhaitez emprunter, la signalisation se suffit à elle-même. Dans un souci d’économie d’énergie, ne vous encombrez pas d’une carte IGN sur un sentier bien balisé. Toutefois, selon votre destination, c’est un atout à ne pas négliger.

    Des applications pour téléphone portable comme View Ranger sont excellentes pour garder un œil sur votre route et connaître la topographie du terrain.

    Les bâtons de randonnée

    Les bâtons ne sont pas toujours indispensables, mais ils peuvent être particulièrement appréciables. En montée, ils offrent une assistance bien agréable et en descente, ils permettent de ne pas se reposer uniquement sur ses genoux et les soulagent un peu de la rude épreuve qu’ils endurent. C’est un outil qui peut permettre d’économiser pas mal d’énergie si on s’en sert correctement.

    Choisissez des bâtons de randonnée légers et, dans la mesure du possible, rétractables. Ainsi, vous pourrez les fixer sur votre sac à dos et ils vous encombreront moins.

    Comment marcher avec des bâtons de randonnée ?
    Marcher avec des batons de randonnée peut paraître assez évident, il y a cependant quelques trucs à connaître. Le réglage de la hauteur, notamment : pour une utilisation optimale, votre bras doit faire un bel angle droit. Ni plus haut, ni plus bas, c'est à cette hauteur que vos bâtons doivent être réglés.

    ON A TESTÉ

    Les Forclaz F500 antichocs : bon marché, voilà des bâtons parfaits pour un premier achat. Équipés d’un amortisseur, ils limitent l’impact du bâton sur terrain plat aussi bien qu’accidenté. Si vous n'êtes pas fan de l'effet rebond, l'amortisseur peut être désactivé facilement. Bémol, ce ne sont ni les plus légers ni les plus compacts.

    Les Lafuma Shift : s'ils ne pèsent que quelques grammes, ce sont de redoutables alliés en randonnée. Pliés, ils se glissent aisément dans l'une des poches filet extérieures de votre sac à dos, par exemple.

    marcher avec des batons de randonnee
    cascade haute savoie
    groupe de randonneurs
    montagne le matin

    Les raquettes

    Marcher dans la neige, ce n’est pas toujours fun. Ça glisse, on s’enfonce, c’est instable. La solution : optez pour des raquettes. C’est rigolo, les raquettes ! Rigolo, oui, mais assez lourd : comptez pas loin de 2 kg pour une paire de raquettes de bonne facture à Décathlon. Parmi les modèles les plus légers, on trouve les Northern Lites à 850 grammes la paire. Le prix, bien sûr, suit.

    Choisissez la paire de raquettes à neige qui convient à votre poids et aux chaussures destinées à les enfiler.

    Les gants

    Randonnée en hiver, températures fraîches ou exploration de région du monde frisquette, les gants s’imposent. La raison principale (hormis le confort, on vous l’accorde), c’est que les extrémités sont les premières zones du corps à souffrir du froid. Elles font par ailleurs office de porte de sortie de la chaleur : ce sont donc celles qu’il faut protéger le plus. Alors si vous ne voulez pas risquer le coup de froid ou l’engelure, n’oubliez pas vos gants !

    ON A TESTÉ
    Les mitaines Quechua trek 500 : mi-mitaines, mi-moufles, voilà une alternative aux gants qu'il faut enlever trop souvent. OUi, quand on prend beaucoup de photos, les gants sont une vraie plaie. C'est donc une bonne solution, qu'il faut cependant oublier en cas de grand froid.

    Randonner avec du matériel photo

    Ce point fera l’objet d’un article dédié qui paraîtra prochainement. En attendant, on vous invite à lire l’article Photo en randonnée : bien choisir son équipement écrit par Lola pour le site du Salon Destination Nature de Paris (Salon du tourisme) et à consulter la liste de notre matériel vidéo et appareil photo de voyage.

    seb et greg en catalogne
    lola randonne en ete

    quelques équipements pour randonner plus responsable

    Ça ne vous coûte rien et ça fait du bien. C’est toujours bon à prendre, non ? Voilà quelques conseils pour vous aider à randonner plus responsable.

    • En préparant votre sac, ajoutez-y un sac poubelle. Il vous permettra d’y jeter vos déchets non-organiques et votre papier toilette.

    • Ramasser ses propres déchets, c’est bien, ramasser indifféremment les déchets qui se trouvent sur votre route, c’est encore mieux. Le sac poubelle cité précédemment est aussi votre meilleur outil pour nettoyer un petit coin de nature qui n’y arrive pas tout seul.

    • Dans la mesure du possible, limitez les emballages de barre de céréales ou autre. Un coup de vent et hop ! C’est perdu dans la nature. Débarrassez-vous des emballages plastique avant de partir et stockez votre nourriture dans des tupperware légers, des sachets congélation ou des sacs à vrac. Une fois vides, ils ne pèsent rien.

    • Un cendrier de poche se glisse dans n’importe quel compartiment et évite de bazarder son mégot n’importe où. Chacun est responsable de sa propre santé ET de l’état de la planète.

    Vous avez d’autres petits équipements à ajouter ? Des suggestions pour du matériel de rando ? Partagez-les en commentaire !

    Certains produits de cette liste ont fait l'objet de partenariat.

     

     

    Vous avez aimé notre article sur le matériel de randonnée ?

    Partagez-le !  C'est une façon simple de nous soutenir et (qui sait ?) d'entraîner vos amis vers une nouvelle aventure.

     
     
     

     
     

     

    Envie de parler équipement ? Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux !

    1 abonnement = 1 coup de pouce !