Que faire à Katmandou ? Visiter la capitale du Népal

Que faire à Katmandou ? Visiter la capitale du Népal

Ce qui n'était, il y a bien des siècles, qu'une étape sur la route commerciale du Tibet est aujourd'hui la capitale du Népal et le point de départ probable de votre aventure en terres himalayennes. Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas et Katmandou fera osciller votre cœur. Pour atténuer le choc et vous introduire en douceur, voici nos conseils pratiques pour visiter Katmandou. À lire avant l’atterrissage !

 

Étape obligatoire de votre itinéraire au Népal, la capitale du pays a de quoi faire parler. Lorsque l'on parcourt les avis de voyageurs, le constat est sans appel : soit on aime la ville, soit on la déteste. C'est d'ailleurs certainement par ces deux émotions que vous passerez, vous aussi, lors de votre séjour à Katmandou. Pas de panique, c'est tout à fait normal ! Pour visiter Katmandou dans de bonnes conditions, il suffit d'être bien renseigné et pour cela, cet article vous sera fort utile.

Après une brève introduction, nous verrons où dormir, où manger et boire un coup, et enfin quelques détails pratiques. Vous serez paré au décollage vers Katmandou et en route pour voyager au Népal !

Katmandou, je t’aime moi non plus

Katmandou, c'est un choc sensoriel dès la sortie de l'aéroport. Aux premiers abords, tout ne parait que poussière, bruit, circulation chaotique et bâtiments fissurés où il manque la façade. L'ordre semble à la fois inexistant et parfait : un trajet à l'arrière d'un taxi vous le démontrera. Si la peur peut vous saisir les entrailles à tout moment, force est de constater l'habileté de votre chauffeur qui se faufile comme une anguille dans une circulation sans code, quitte à klaxonner un ou deux piétons pour atteindre bon port et cela sans accrochages. 

Le bitume a été ravalé par les événements sismiques récents et la nature a repris ses droits. La poussière recouvre la chaussée, soulevée en épais nuages par les passages incessants des camions, voitures, bus, scooters, pousse-pousse... Quelle que soit la météo, la couleur du ciel varie peu. Irrémédiablement blanc jauni, les rayons du soleil peinent à percer la couche de poussière qui sature l'atmosphère, seule une bonne pluie peut faire retomber le nuage à terre et, ainsi, dégager le ciel. En l'air ou au sol, la poussière s'insinue partout et tout y passe : pare-brise, fenêtres, vêtements, cheveux, voies respiratoires et yeux. Visiter la vallée de Katmandou (jusqu’à Patan et Bhaktapur), c'est avec un masque sur le nez afin d'éviter la toux grasse d'une gorge irritée. 

Vous suivez toujours ? Passées les premières heures, le plus gros est derrière vous. Vous êtes prêt à affronter le Népal et vous avez constaté les pires défauts du pays. Place au plaisir ! 

Pourquoi le Népal séduit-il autant de voyageurs ? Tout simplement parce qu'au choc suit la fascination. La capitale népalaise bouillonne de vie, de détails, de visages différents, de contradictions et de merveilles. La capitale est une mégalopole tentaculaire dont il faut une bonne heure pour sortir et toute une vie pour en saisir les subtilités. La ville semble faire le grand écart constant entre ses racines historiques et une volonté tangible d'entrer dans la modernité, une dualité déroutante pour le voyageur occidental. C'est pourtant là que réside le charme irrésistible de la ville. Chaotique est l'un des adjectifs qui définit le mieux la capitale népalaise. Chaotique oui, mais pour qui ?

Si c'est là qu'opère le sortilège qui envoûte tout voyageur au Népal, c'est que ce chaos a quelque chose de sublime. Plus on arpente les rues, plus on comprend ses mécanismes. Une chose nous apparaît alors, frappante: ce qui nous semble chaotique ne l'est absolument pas pour les Népalais. Voilà de quoi remettre en question notre quotidien bien rangé et bien organisé, notre maniaquerie de l'ordre et du « bon sens ». Visiter Katmandou, c'est réfléchir à sa propre façon de vivre et se dire que, peut-être, on devrait lâcher prise plus souvent. 

Il vous faudra peut-être quelques jours pour vous y sentir à l'aise, pour prendre l'habitude d'être bousculé, appelé, klaxonné, mais une fois que vous aurez mis de côté les défauts de Katmandou, vous y passerez un séjour inoubliable. 

stupa de bodnath

Que faire, que voir à Katmandou ?

Notre exploration de la capitale népalaise nous a conduits aux quatre coins de la ville. Des découvertes qui sentent bon l’encens et les épices, le bouddhisme et l’hindouisme, la vie quotidienne des Népalais en somme. On a même fait un tour là où les vivants côtoient les morts, c’est pour dire ! Katmandou nous a servi des étoiles dans les yeux sur un plateau d’argent (avec beaucoup de momo à côté).

En avril, c’est la période des festivités du Nouvel An. Nous avons croisé de nombreuses processions festives, composées de jeunes filles et garçons portant des palanquins dans les rues. Ces mouvements de foule s’annoncent à grands coups de percussions et de chants. Chouette à voir !

festivités dans la ville
festivités religieuse

Visiter Thamel, le centre-ville électrisant de Katmandou

Thamel désigne la vieille ville et le centre de Katmandou. C’est certainement le premier spot que vous visiterez, et pour une introduction, le moins qu’on puisse dire c’est que ça envoie du lourd. Thamel plonge le voyageur dans le grand bain dès ses premiers pas. Pas le temps de niaiser (ou de digérer le décalage horaire), tout va très vite. L’animation incessante a quelque chose d’épuisant, dans les premiers temps. Et puis, on s’y fait.

Ce quartier concentre un nombre impressionnant de boutiques, hôtels, restaurants, guesthouses, agences locales de trekking, temples et curiosités. Nous y reviendrons plus bas, mais c’est certainement à Thamel (ou environs) que vous logerez pendant votre séjour. De Asan Tole jusqu’à Durbar Square, en passant par Indra Chowk, Freak Street et le Jardin des rêves, ce sont de belles journées de découvertes qui vous attendent à Thamel et alentours.

Si vous êtes un lecteur assidu (merci !), vous savez que l’un des conseils que l’on donne tout le temps en ville, c’est « perdez-vous ». Hé bien sachez qu’à Thamel, se perdre au hasard dans les ruelles ne serait pas très constructif. En effet, de nombreuses surprises attendent les visiteurs, mais elles sont si bien cachées qu’on risque bien de passer à côté ! Nous avons suivi l’itinéraire tracé par le Lonely Planet, qui part de Thamel pour rejoindre Durbar Square et nous vous encourageons à faire de même. Clair et efficace, il apporte notamment toutes les informations utiles à la compréhension de la culture et de la religion du Népal. Chaque temple, chaque spot y est décrit, c’est un excellent guide pour explorer la ville. Chaussez de bonnes baskets et prenez le temps que vous souhaitez pour explorer Thamel.

Des larges rues bruyantes aux petites ruelles calme, il n’y a qu’un pas. Thamel est un melting-pot d’ambiance, de couleurs, d’odeurs et de sons. Vous serez bousculé par les chauffeurs de rickshaw, hélé par les commerçants sur leur étal. Le cœur du bazar organisé qui caractérise Katmandou bat en Thamel. Ça bouillonne et ça éveille les sens.

quartier de thamel
commerces dans le quartier de thamel
pollution dans la ville de katmandou
temple bouddhiste
stupa dans le centre ville
statue et poterie
architecture des batiments

Le Jardin des rêves, cocon tranquille dans la ruche fébrile

Le tintamarre des klaxons vous fatigue ? La poussière vous encombre les bronches ? Le chant des oiseaux vous manque ? Si vous vous sentez lassé par l’agitation de Thamel, partez vers l’est en direction du Jardin des rêves. Cette enceinte à l’architecture qui détone est un havre de paix dans le tourbillon de Katmandou. Rendez-vous des familles et des couples, il offre un moment de calme dans un joli décor de verdure. Pas de quoi y passer des heures entières, mais le Kaiser Cafe sert d’excellents thé glacé.

Le Jardin des rêves est ouvert tous les jours de 9 heures à 22 heures. L’entrée coûte 200 NPR par adultes et 100 NPR par enfant. Comptez 50 NPR de plus pour profiter du Wi-Fi.

jardins des reves
jardins des reves au calme

Découvrir Durbar Square

En bout d’itinéraire-découverte de Thamel, vous arriverez à Durbar Square, l’ancienne place royale. On y trouve un ensemble d’édifices, temples, étals, sanctuaires. Hanuman Dhoka et son ensemble de temple aux toits pagode vous accueillent en grande pompe. À toute heure de la journée, Durbar Square grouille de vie. Là encore, nous vous recommandons les explications du guide du Lonely Planet, qui explique brièvement mais clairement les caractéristiques et l’histoire de chaque élément.

Le tremblement de terre de 2015 a fait souffrir les monuments, détruit certains, et c’est un spectacle un peu triste. Sur les bâtiments encore debout, vous remarquerez un étiquetage à trois couleurs, qui indique le niveau de stabilité (et donc de dangerosité) d’un édifice. Si la plupart des constructions ont tant bien que mal résisté, d’autres ont tout bonnement disparu. Une partie du palais, notamment, s’est effondrée sur elle-même, ne laissant plus qu’un spectacle de désolation qui entache la beauté et la vivacité de Durbar Square.

Situé au nord-est de Durbar Square, le temple Taleju est un immanquable. Construit au 16e siècle, c’est une petite merveille qui s’élève à 35 mètres du sol. Bien que peu endommagé par le séisme, il est tout de même renforcé par des poutres et surveillé de près. Nous vous recommandons de déguster quelques momo dans l’un des restaurants en terrasse qui domine le Taleju, histoire de profiter d’une pause et d’une vue imprenable sur le temple.

Le drôle de destin de la Kumari Devi

Non loin du palais effondré, on trouve également le Kumari Ghar (Kumari Bahal), la résidence de la Kumari. Vous ne savez pas qui est la Kumari ? Accrochez-vous, c’est une tradition pour le moins surprenante.

Celle qu’on appelle « Kumari devi » est la seule et unique déesse vivante du Népal. Bien vivante et incarnée dans une petite fille, jusqu’à sa puberté. Pour désigner la Kumari, un casting géant est organisé. La future déesse est choisie parmi des centaines de candidates, à partir de l’âge de 3 ans, qui répondent à des critères extrêmement stricts. Une fois la sélection faite, on enferme les fillettes dans une pièce plongée dans l’obscurité où des hommes affublés de masques terrifiants et des têtes de buffles posées çà et là tentent d’effrayer les candidates. Celle qui ne bronche pas devant ce spectacle atroce (on parle toujours d’enfant, hein) a de grande chance d’être la réincarnation de la Kumari. Enfin, la dernière épreuve consiste à reconnaître l’accoutrement traditionnel de la déesse, porté par la précédente incarnation. La petite fille qui ira au bout sera sacrée Kumari Devi ! Elle sera logée dans le Kumari Bahal, avec sa famille, d’où elle ne sortira qu’une fois par an, à l’occasion d’Indra Jatra au mois de septembre. Dès les premières règles de la jeune fille, celle-ci est destituée. Elle retourne dans le monde des simples mortels et on repart à zéro, à la recherche de la nouvelle incarnation. Quid des anciennes Kumari ? Le futur de ces jeunes filles semble bien compliqué. Bien que compensé par une dot importante, un mariage avec une ancienne Kumari porterait malheur. Allez refaire une vie, après ça !

La Kumari se montre tous les jours entre 9 heures et 11 heures, mais il est interdit de la photographier. Construit au 18e siècle, le bahal ouvre ses portes à une poignée de visiteurs, qui doivent se contenter d’admirer la cour. Elle n’est certes pas bien grande, mais ouvre sur le cœur d’un bâtiment d’une valeur architecturale exceptionnelle. Les balcons de bois qui entourent la cour sont sculptés finement. À l’entrée, on trouve de grandes poutres de bois peintes qui servent à transporter le char de la Kumari lors de sa sortie annuelle, en septembre.

Informations pratiques
Pour entrer dans Durbar Square, on trouve une billetterie quelque peu… aléatoire. Puisqu’il existe une multitude d’accès à la place, difficile de filtrer les visiteurs des simples passants. Ne vous étonnez pas d’être accosté par un garde qui vous demandera votre laisser-passer, même des heures après être entré dans Durbar Square. En échange de la somme rondelette de 1000 NPR, vous aurez droit à un joli collier vert qui vous permet d’entrer dans les musées (s’ils sont ouverts) et de vous déplacer librement dans les environs. Avec vos têtes de touriste, vous serez vite repérés !
taxi et tuk tuk
durbar square
culture népalaise
entree kumari ghar
sadhus devant temple
stigmate du tremblement de terre
stigmate tremblement terre à durbar square
temple a durbar square

Prolonger la visite au sud de Durbar Square

De même qu’à Thamel, le guide du Lonely propose de très bons itinéraires au sud de Durbar Square, pour prolonger la visite. Cette partie de la ville a beaucoup souffert du séisme : certains quartiers sont à plat. À notre passage, il y avait plus d’abris de fortune construits avec quelques gravats et de la tôle que de nouveaux logements. Espérons que le pays parvienne à se remettre un jour de cette terrible épreuve.

Plus calme, le quartier sud vous plongera dans un quotidien moins « feutré », moins coloré, loin de l’attraction touristique qu’est Thamel. Si vous souhaitez voir comment vivent réellement les habitants de Katmandou, prenez le temps de vous y promener. Il y a tant à découvrir !

facade de maison
cables électrique
petite ruelles
temple à katmandou

À la découverte de Bodnath

Bodnath, Bouddhanath, Bouddnath… Qu’importe l’orthographe, c’est l’un de nos endroits préférés à Katmandou. Pourquoi ? Trois mots : calme, piéton, spirituel. Si vous aimez sentir l’odeur de l’encens, entendre le chant des moines au loin et l’éternel rythme lancinant du « Om Mani padme um » en boucle dans les boutiques, ce quartier est fait pour vous. La stupa qui est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO est à visiter de jour comme de nuit, pour une ambiance spirituelle chaleureuse à la lumière des bougies.

Le cœur de Bodnath réside en l’énorme stupa qui trône royalement au centre d’une enceinte qui forme une barrière physique entre l’avenue bruyante et ce quartier dédié à la spiritualité. Bâti originalement au 6e siècle, détruit puis reconstruit au 14e siècle, c’est l’un des plus grands stupas au monde. La structure du stupa est pétrie de symbolisme : la base représente la terre, l’énorme dôme, blanchi à la chaux et orné d’arches jaunes, représente l’eau, la tour carrée (dite harmika) symbolise le feu. Enfin, le sommet du stupa en forme de flèche représente l’air et les 13 niveaux que l’on doit franchir pour accéder au nirvana. Les yeux de Bouddha sont placés sur les quatre faces de la tour, car Bouddha voit tout. En fin de journée, il est possible de monter au premier étage du stupa, sur le socle, et d’en faire le tour. Un point de vue différent sur l’activité incessante autour du monument.

Observer le flot, une expérience presque méditative

Nous vous recommandons de prendre le temps, à Bodnath. Asseyez-vous sur un banc et admirez le flot des pèlerins et croyants qui tournent autour du stupa, tous dans le sens des aiguilles d’une montre. Certains avancent les yeux fermés en égrenant leur mala (le chapelet bouddhiste) entre leurs doigts pour compter leurs prières. D’autres avancent lentement pour faire tourner chaque moulin à prières, le long du stupa. D’autres encore se dévouent corps et âme en effectuant un rituel des plus épuisants : un pas, une prière, on s’accroupit, on s’allonge à plat ventre sur le sol, on se relève et on recommence. La rotation autour du stupa est à plusieurs vitesses : c’est un spectacle unique, enivrant, à admirer pendant des heures.

Au Népal, la stupa de Bodnath est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO et le centre névralgique du bouddhisme tibétain. C’est pourquoi on y trouve de nombreux gompas, ces monastères propres au courant du bouddhisme tibétain. Depuis quelques années, face au nombre croissant de Tibétains en exil, de plus en plus de gompas sont construits pour accueillir les réfugiés. Parmi les plus importants, on trouve notamment le monastère de Shechen, abîmé lors du tremblement de terre de 2015, mais toujours debout. C’est l’une des principales antennes du bouddhisme tibétain au Népal, qui accueille plus de 300 moines. Nous y reviendrons plus bas, mais la guesthouse, située à l’arrière du gompa, nous a accueillis pour deux nuits. Le nombre de gompa explique que l’on croise beaucoup de moines à Bouddhanath, jeunes et plus âgés. La particularité de l’endroit, c’est quon croise également pas mal de moines occidentaux en formation, en séminaire ou vivant sur place. C’est tout à fait surprenant de s’arrêter dans un café pour prendre un petit déjeuner et de s’asseoir à côté d’un moine qui déguste son cappuccino en lisant les news sur son iPad !

Informations pratiques :
Comme à Durbar Square, la visite de Bodnath est payante en semaine : des postes de garde sont placés aux portes d’entrée, supposément pour gérer le flux des visiteurs. En réalité, il y a tellement de passage que les employés ne savent plus où donner de la tête. Entre les locaux, les moines, les touristes, les commerçants, il est impossible de déterminer qui paye et qui ne paye pas. La plupart du temps, les gardes laissent passer la foule et se contentent de surveiller d’un œil distant l’activité sur place.

Faire du shopping à Bouddnath

Le stupa, dont l’attraction touristique est évidente, a fait pousser bon nombre de boutiques, cafés, restaurants. Vous trouverez de quoi faire un peu de shopping autour du grand dôme blanc, mais nous vous encourageons à explorer les petites ruelles qui en partent pour trouver des échoppes cachées où, surprise ! les prix sont bien en-deçà de ce que l’on trouve au cœur du quartier. Certes, les commerçants ne parlent pas un mot d’anglais, mais vous ferez leur bonheur en vous arrêtant dans leur boutique. Nous avons passé près de 30 minutes dans le petit magasin poussiéreux d’une gentille mamie, ravie de nous offrir le thé tout en nous expliquant (en nepali, bien sûr) les différences entre tel ou tel type de mala, tel ou tel encens. On est même repartis avec des cadeaux, offerts par la maison. 

stupa de bodnath au patrimoine de l’unesco
architecture népalaise
bodnath
prières bouddhiste
moulins à prières
om mani padme um
stupa de Boudhanath

Visiter Pashupatinath, frontière sacrée entre la vie et la mort

Situé à l’écart du centre-ville de Katmandou, non loin de l’aéroport de Tribhuvan, Pashupatinath est le temple hindou principal du Népal. Haut lieu de pèlerinage pour les hindouistes de tout le continent, c’est un lieu de culte très fréquenté. Même si la perte de quelques sanctuaires reste à déplorer, globalement, Pashupatinath n’a pas trop souffert du séisme de 2015.

Si Pashupatinath est en fait le nom du temple principal, cette appellation désigne l’ensemble des sanctuaires qui composent le lieu. Et quel lieu ! Parcouru par la rivière sacrée Bagmati, bien que très polluée à ce stade, Pashupatinath s’étend bien au-delà de ce que l’on voit. Si vous avez quelques notions en ce qui concerne l’hindouisme, vous savez que les divinités possèdent plusieurs formes. Ici, c’est Shiva sous sa forme de Pashupati, le maître du troupeau, que l’on honore.

L’accès au temple principal est interdit aux non-hindous, mais il s’admire tout aussi bien de loin. Vous pouvez arpenter les nombreux sanctuaires éparpillés ça et là. Les singes vous accompagnent dans votre visite, toujours à l’affût d’un petit quelque chose à se mettre sous la dent. Remarquez les séries de lingam et yoni qui bordent les escaliers : le lingam correspond à la pierre dressée au bout arrondi, le yoni est la base en forme de bec verseur. Ces deux éléments ne symbolisent rien d’autres que la complémentarité des sexes féminins et masculins. Le lingam est une représentation fréquente de Shiva, porteur de fertilité.  C’est un type de sculpture que l’on retrouve très souvent dans les temples hindouistes.

Il n’est pas rare de croiser des vaches, animal sacré, en balade dans Pashupatinath. Ce sont des animaux tranquilles et peu agressifs, mais face à un gabarit si imposant, mieux vaut garder ses distances. Il suffit que l’une d’entre elles décident de s’installer sur l’un des ponts pour bloquer l’intégralité des visiteurs. Dans ces cas-là, il n’y a plus qu’à emprunter le second pont ou à attendre que l’objet sacré daigne bouger. Pashupatinath attire également de nombreux sadhus, ces hommes saints aux tenues et maquillages colorés. Ils se laisseront prendre en photo contre quelques roupies népalaise ou une cigarette.

temple de pashupatinath
interieur de pashupatinath
cour interieure
architecture pashupatinath
allée du temple de pashupatinath
statue bouddhiste

Pashupatinath, le crématorium, les morts et les vivants

Pashupatinath compte parmi les lieux de crémation les plus importants pour les hindouistes. On le compare souvent à Varanasi, en Inde. Ainsi, les visiteurs assistent aux rituels funéraires qui se succèdent, les uns après les autres. Les corps drapés de blanc sont déposés sur les ghats, ces escaliers qui plongent dans la Bagmati, où ils seront brûlés par les familles endeuillées. Pour leur dernier voyage, les morts emportent fleurs et effets personnels précieux. Une fois la dépouille consumée, les cendres sont éparpillées dans la rivière, qui emmène l’âme des morts. Ces cérémonies sont simples et rapides : il faut dire qu’une crémation à Pashupatinath est un privilège que tout hindouiste cherche à obtenir. Pas le temps de traîner. Nul besoin de préciser qu’il est interdit de prendre des photos des cérémonies et que, par respect pour les familles, il est recommandé de se tenir à l’écart. Pour observer ce petit monde, placez-vous de l’autre côté de la rivière.

Notre visite de Pashupatinath a bouleversé notre perception de la mort. On le sait, notre rapport au deuil est très différent selon les régions du globe. Au Népal, c’est une expérience radicalement différente de ce que nous connaissions en France qui nous attendait. La mort se côtoie, elle s’attend, elle ne se craint pas. Le concept de réincarnation entoure la mort d’une idée apaisante de renouveau. Or, on ne craint pas la renaissance.

À Pashupatinath, il a fallu serrer les dents et regarder les choses en face. Nous avons croisé des corps transportés en charrette vers les ghats, pour y être brûlés. Nous avons eu le cœur serré en passant devant la silhouette recroquevillée de ce petit homme recouvert d’un tissu blanc, accroupi sous un soleil brûlant, qui attendait la rédemption suprême aux portes de Pashupatinath. Nous avons vus des enfants à moitié nus plonger dans les eaux nauséabondes de la Bagmati et fouiller les restes humains pour dénicher les dents en or et autres bijoux dont ils pourront tirer quelques roupies. Oui, c’est violent. Non, ce n’est pas grave. C’est comme ça. En visitant des temples au Népal, il faut s’attendre à assister des scènes terribles et surtout, il faut s’y faire. Rien ne sert d’avoir un avis quand il s’agit de religion.

Infos pratiques
Pashupatinath est ouvert 24h/24. L'entrée coûte 1000 NPR pour les étrangers. C’est un peu cher, mais dites-vous que vous contribuez à l’entretien et la reconstruction des temples.
singe dans pashupatinath
sadhu
ghats dans pashupatinath
temple de pashupatinath

Visiter Swayambunath, la colline aux singes au-dessus de Katmandou

Swayambunath (ou Swayambhunath) est l’un des sites incontournables de Katmandou. Construit au sommet d’une colline, le grand stupa est daté du 5e siècle, ce qui le place parmi les plus anciens sites religieux du Népal. Les restaurations successives lui ont permis de traverser le temps pour s’offrir aux yeux des visiteurs et des fidèles qui viennent en masse admirer la beauté du lieu. On l’appelle aussi « Temple aux singes ». Pourquoi ? Parce que la colline pullule de macaques !

Pour atteindre le sommet de la colline, il vous faudra gravir 365 marches de pierre d’une irrégularité déconcertante. La règle, c’est : on monte par la droite, on descend par la droite. Chacun reste de son côté de la rambarde. Un gardien vous le rappellera si vous oubliez cette règle qui est avant tout pour la sécurité de tous. Il faut dire que, quasiment au sommet, l’inclinaison se fait raide et personne n’a envie de trébucher. Au bout de votre ascension, n’oubliez pas de vous retourner : si la météo est bonne, un panorama sur Katmandou se dévoilera sous vos yeux.

Comme à Boddnath, la règle est de tourner autour du stupa dans le sens des aiguilles d’une montre. Gare à qui fait demi-tour ! À Swayambhunath, prenez le temps d’explorer chaque recoin. Certaines zones sont réservées à la prière et aux offrandes, l’accès y est donc prohibé pour les non-pratiquants. Vous pouvez toujours vous tenir à l’écart et observer la procession de fidèles, marmonnant des mantras, déposant des fleurs ou de la nourriture. Si Swayambunath est dédié au bouddhisme, c’est également un lieu sacré pour les hindouistes qui viennent y prier. Témoignage supplémentaire du syncrétisme religieux que l’on trouve au Népal.

Des chiens, des singes, des touristes et une mamie facétieuse

À l’image de la ville, la stupa de Swayambunath est joyeux bazar organisé qui attire les foules, les chiens errants et les singes. D’ailleurs, vous vous souvenez des règles de sécurité concernant les singes ? Rien de bien compliqué : on reste à l’écart et on range ses affaires. Smartphones, bouteilles d’eau, appareils photo, casquettes et même sac-à-dos sont les proies préférées des singes. Sachez qu’à la stupa de Swayambhunath, chiens et singes coopèrent pour trousser les visiteurs et récupérer à manger. Une vraie mafia animale ! Pour une immersion nature où les animaux sont dans leur élément, faites un passage par le parc national du Chitwan.

À la suite du lieu principal, il suffit de suivre les drapeaux de prière entremêlés dans les branches des arbres pour découvrir la suite du monument. Swayambhunath est en fait un ensemble de temples qui s’étend au sommet de la colline. On y croise des vendeurs ambulants, des familles avec leurs enfants, des étudiants venus faire offrande à la divinité protectrice des écoliers, des fontaines qui portent chance à celui qui parviendra à jeter une pièce en son centre, des vieilles dames sympathiques mais un peu fripouille. C’est l’heure de l’anecdote.

Sur le point de partir de Swayambunath, nous avons été rattrapés par une mamie en tenue népalaise, qui nous baragouine quelque chose d’incompréhensible. D’abord méfiants, « non merci, on va y aller », on se laisse prendre par la main quand on comprend qu’elle veut nous poser un tika sur le front. Il faut dire qu’on n’a pas vraiment eu le choix, la vieille dame a de la poigne et nous manquons de répartie.

Le tika (ou bindi), c’est ce point rouge que portent les hindous. Signe esthétique et/ou religieux, il symbolise le 3e œil de Shiva.  Toute contente, elle nous fait asseoir et prépare sa mixture. Elle y va au doigt, elle travaille son pâté, elle y ajoute du doré. Ce n’est plus un tika, c’est de l’art. Heureux d’être décorés local, nous la remercions. C’est qu’elle est maligne, la gentille vieille dame. Après avoir fini nos quatre ornements, elle tend la main et réclame des roupies. Fallait-il s’y attendre ? Oui. Après avoir un peu négocié (soudainement, elle a retrouvé l’usage de l’anglais !), nous lâchons quelques billets avant de repartir. Difficile de ne pas se sentir floués, mais qu’est-ce que quelques roupies contre le sourire édenté et malicieux d’une vieille népalaise ? Sans rancune.

entree de Swayambunath
escaliers de Swayambunath
drapeau de priere bouddhiste
vallée de katmandou
temple de Swayambunath
moulins de prieres à Swayambunath
statue bouddhiste à Swayambunath
architecture de Swayambunath
drapeau prieres à Swayambunath
statue shiva
statue bouddha assis
commerces à Swayambunath
femme nepalaise
stupas autour Swayambhunath

Visiter Katmandou : où dormir ?

À Katmandou, vous aurez l'embarras du choix en matière de logement. Petits backpackers rustiques, hôtels abordables, chambres ou appartements en Airbnb, voire grand luxe si vous avez les moyens (un superbe hôtel Hyatt Regency vous attend).

Vous constaterez en vous penchant sur les sites de réservation en ligne que de nombreux logements sont regroupés dans le quartier de Thamel, le centre-ville de Katmandou. En effet, c'est là que tout se passe, là que vous sortirez manger ou vous promener la journée. Y dormir ? Ce n'est pas vraiment l'idée du siècle. Thamel est un quartier vivant très sympathique mais loin d'être un environnement favorable à l'apaisement. Après une journée passée à visiter Katmandou, vous aurez envie de vous éloigner un peu des rues bruyantes et hyperactives de Thamel pour trouver le calme nécessaire à votre repos.

Pour cela, cherchez à vous écarter du centre-ville sans toutefois trop vous en éloigner. Pas besoin de faire des kilomètres : il vous suffit de traverser la grande artère au nord de Thamel pour trouver un logement à littéralement 3 minutes à pied du centre-ville.

  • Nous recommandons : Elbrus Home. Joli hôtel pas cher, bien entretenu, au cadre agréable. Toit-terrasse pour profiter du coucher de soleil, jardin où un petit-déjeuner copieux est servi (et inclus dans le prix de la chambre), accueil sympathique et fontaines d'eau filtrée à disposition... Que demander de plus ? Nous avons été si séduit par cet hôtel que nous y sommes retournés lors de notre second passage. L'avantage principal de cet hôtel, à part être très agréable, c'est la proximité avec Thamel et toutes commodités. Dans la rue, vous trouverez des petits magasins où acheter de l'eau, une carte sim, à manger si besoin. Il est idéalement placé pour visiter Katmandou. Vous vous trouverez assez loin de Thamel pour ne pas en subir l'activité mais assez près pour vous y rendre en quelques minutes.
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     Si vous avez fait le tour de Thamel et que vous souhaitez loger ailleurs, le quartier de Boddnath (ou Bouddhanath) est très agréable. Puisque le quartier de Boddnath est quasiment entièrement piéton (des motos trouvent toujours le moyen de se faufiler), les seuls bruits qui berceront vos nuits sont les prières qui émanent des haut-parleurs du monastère Shechen Gompa. En revanche, les prix grimpent un peu et les chambres partent vite. Nous vous conseillons de vous y prendre à l'avance si vous souhaitez loger dans ce quartier (et vous devriez y passer au moins une nuit). 

    Comme à Thamel, n'hésitez pas à vous éloigner un peu du grand stupa, le centre névralgique du quartier de Boddnath, pour vous loger. Vous trouverez moins cher et bien plus agréable à quelques mètres plus loin.

    • Nous recommandons : la Shechen Guest house, située derrière le monastère. Dépouillement est le maître mot mais les chambres offrent l'essentiel. Propres, entretenues, lumineuses et calmes, on s'y sent bien. Les chambres ne sont pas très chères mais elles partent vite, puisque de nombreux étudiants adeptes du bouddhisme y résident. L'ambiance va de pair : on s'y sent apaisé. Vous pourrez vous installer dans le jardin pour apprécier le calme des lieux et faire le plein de spiritualité au rythme des prières. Le gérant est très serviable et nous a, par ailleurs, donné un sacré coup de main (mais ça, c'est une autre histoire).

    • Nous ne recommandons pas : le Bouddha Inn - meditation center, un backpacker à la fibre zen et yoga qui donne littéralement sur le stupa. En plus d'être assez chères, les chambres sont vieillottes, délabrées, peu commodes et bruyantes. C'est le prix pour donner sur le stupa ! On ne parle de vue, ici : notre fenêtre était en hauteur et donnait apparemment sur la cuisine d'un restaurant. Bruits et odeurs en bonus. Nous n'avions pas vraiment eu le choix cette fois-là mais la leçon à en tirer, c'est de ne jamais loger au cœur des zones touristiques !

    On trouve également pas mal d'appartements sur Airbnb aux alentours de Boddnath. Nous avons passé un week-end avec des amis dans l'appartement d'une dame anglaise charmante et c'était très agréable d'avoir un chez-soi. Très bien situé, l'appartement était très accessible (d'autant plus en divisant le prix par 4), très propre, toutes commodités incluses : eau filtrée, machine à laver, Wi-Fi d'enfer. Bon plan !

    commerces autour de bodnath

    Bars et restaurants à Katmandou

    Lors de votre voyage au Népal, vous trouverez un grand nombre de restaurants, de tous types : népalais, indien, chinois, occidental, vietnamien ou hybride, il y en a pour tous les goûts. Il nous est difficile d'inclure dans cet article tous les restaurants auxquels nous avons goûté, la mémoire a ses limites et certains ne valent pas vraiment le coup qu'on s'en souvienne.

    Voici cependant quelques noms d'enseignes qu'il vous sera utile de noter dans un coin, au cas où vous manqueriez d'inspiration. Un gain de temps appréciable pour visiter Katmandou. Libre à vous d'y faire un saut, d'y manger ou de passer votre chemin pour tester une autre enseigne, il y a tant à découvrir !

    Où manger à Thamel :

    En considérant uniquement Thamel, le choix est large. À vous de choisir où manger selon votre humeur !

    • Si vous avez tendance à manquer d'appétit dans les premiers jours de votre voyage au Népal, à cause de la chaleur ou du décalage horaire, nous vous conseillons un arrêt par la Pumpernickel Bakery. Certes, on est bien loin de la cuisine népalaise traditionnelle mais un sandwich BLT frais au fromage de yak accompagné d'un thé glacé vous fera le plus grand bien. Parfait pour caler un estomac vide mais juste assez pour rester léger et la cour intérieure est très agréable. Un bon spot pour se reposer après une journée de marche et à un prix modique.

    • Avec un espace extérieur agréable, le Roadhouse Cafe est un bar-restaurant sympathique dont les prix restent raisonnables. Cocktails et bières fraîches au menu, l'ambiance est cosy et chaleureuse. Connu pour ses pizzas au feu de bois, nous n'avons toutefois pas eu la chance d'y goûter mais les frites, elles, sont correctes.

    • Le Black Olives garantit un repas bon à des prix très abordables. Sans vous faire grimper au plafond, le dhal baat est bon, le service est de qualité et les plats occidentaux sont également réussis. Une adresse sûre si vous ne savez pas où dîner.

    • Si vous voulez goûter à un véritable restaurant indien, rendez vous au Third Eye. L'ambiance se veut chic et haut de gamme, les serveurs portent la chemise blanche et le gilet noir, la lumière est tamisée par une multitude de bougies et la clientèle est distinguée (sauf nous, en sarouel). Les prix sont plus élevés qu'ailleurs, mais à l'échelle de l'euro, la différence de prix paraît dérisoire. Vous mangerez un excellent thali pour environ 1000 NPR, c'est à tester.

    • Pour boire un verre et manger un bon burger, faites un tour au Kilroy's. La petite cour intérieure vous coupe de l'activité de Thamel et vous pourrez passer un moment tranquille et manger un bon repas. Au passage, saluez le chat qui zone dans les alentours, il se joindra à vous pour la soirée s'il vous apprécie.

     Où manger à Boddnath :

    Là, l'embarras du choix s'empare du voyageur tant il y a de restaurants autour du stupa. Nous vous conseillons de vous laisser guider par votre instinct et de tester l'un des très nombreux restaurants qui promet une vue panoramique sur le stupa. Ne vous attendez pas à une cuisine de grande qualité, mais quelques momo et une bière au soleil couchant, c'est une bonne expérience. 

    • Pour un petit déjeuner copieux et un bon café, nous vous recommandons le Himalayan Java. C'est une chaîne que l'on retrouve un peu partout au Népal et qui saura toujours vous satisfaire quand l'indécision vous guette. Les sandwichs sont très bons et le rapport qualité/prix est plus que correct. Avec un peu de chance, vous pourrez vous asseoir près d'une fenêtre pour observer la ronde infinie des fidèles et promeneurs qui tournent autour du stupa. Un spectacle hypnotisant et fort agréable en sirotant un thé noir. C'est une étape que vous DEVEZ mettre sur votre emploi du temps. Impossible de ne pas citer le Himalayan Java dans cet article, nous y sommes allés plus d'une fois.

    • Vous aimez la cuisine vietnamienne ? Vous trouverez votre bonheur dans l'un des restaurants Pho 99, que vous trouverez ailleurs sur votre route (à Pokhara notamment). La qualité de la cuisine de cette chaîne est incomparable avec ce que l'on peut trouver en France et un pho bo saura varier un peu les plaisir, à un prix très abordable. N'oubliez pas de commander une délicieuse limonade à la menthe pour vous rafraîchir.

     

    katmandou au nepal
    quartier de thamel à katmandou
    street art à katmandou

    Les indispensables pour visiter Katmandou

    Où acheter une carte sim ?

    Tous les établissement proposent un wifi gratuit mais si vous souhaitez rester connecté en toute situation, rendez vous dans n'importe quelle petite boutique indiquant la vente de carte sim Ncell, le réseau téléphonique principal au Népal. Les prix varient en fonction de ce que vous demandez, vous pourrez vous en sortir pour environ 3000 NPR pour 2 Go de connexion. Ce sont des offres rechargeables et vous pourrez rajouter de la data par une manipulation très simple, expliquée lors de votre achat. 

    La couverture réseau est assez bonne tant que vous restez dans une zone habitée. Le camp de base de l'Everest bénéficie (parait-il) d'un excellent réseau. 

    Où retirer de l’argent ?

    Pour éviter de subir des frais de conversion trop élevés, et cela quelle que soit votre banque en France, privilégiez les retraits importants : moins souvent vous utiliserez un distributeur, moins de frais vous subirez. Sachez également que certaines banques népalaises plafonnent les retraits, ce qui vous obligent à retirer des quantités de liquide moindres. Pour éviter cela un maximum, privilégiez vos retraits auprès de la Nabil Bank (logo vert) : vous pourrez y retirer jusqu'à 35 000 NPR, à condition que le distributeur soit alimenté (l'inverse arrive rarement). Vous trouverez facilement une agence dans Thamel, rendez vous-y avant de visiter Katmandou.

    batiments en reconstruction
    statue de bouddha à katmandou
    tremblement de terre
    katmandou de nuit

    Comment se déplacer à Katmandou ?

    Malgré la quantité de bus qui circule, nous vous conseillons de vous faciliter la tâche et de vous déplacer en taxi si vous changez de quartier. N'hésitez pas à négocier et à refuser le « traitement touriste », comme nous l'appelons : 500 NPR pour rouler 5 minutes, c'est non. Nous en parlons dans l'article Road trip en Asie et nous vous invitons à vous y référer pour comprendre les démarches à adopter en taxi.

    Si vous le souhaitez, vous pouvez vous laisser tenter par trajet en pousse-pousse, vous ne manquerez pas d'en trouver. Nous n'avons pas souhaité tester ce moyen de transport mais vous pouvez nous en parler si vous avez vécu l'expérience.

     Et le séisme ?

    Nous le mentionnons régulièrement dans l’article, et pour cause : la ville a été très endommagée suite au séisme de 2015. Katmandou se relève péniblement de cette épreuve et vous verrez encore de nombreux travaux de reconstruction : des bâtiments et monuments sous les échafaudages certes mais également des travaux de voirie et de canalisations. Cela rend la circulation difficile aux véhicules et aux piétons.

    Nous vous recommandons d'être très prudent par temps de pluie : les rues deviennent boueuses et les trous béants dans la chaussée apparaissent comme de simples flaques. Dans le meilleur des scénarios vous vous en sortirez avec de la boue jusqu'aux chaussettes, mais un accident bien plus sérieux est vite arrivé. 

     

    Conclusion

    Vous l’aurez compris, Katmandou nous a retournés comme une crêpe (et on ne dit pas ça parce qu’on vit en Bretagne, non,non). Rien à voir avec l’expérience tranquille qu’est la visite d’une ville européenne. Dans la capitale du Népal, tout se mélange, c’est électrique, ça déborde.

    Autant l’avouer, pour Lola, les premiers jours ont été difficiles. Difficile d’encaisser un tel choc, difficile de constater le malaise que Katmandou a pu provoquer chez elle. Il a fallu du temps pour digérer, comprendre et, petit à petit, apprécier. Jusqu’à ce que l’envie d’y retourner naisse. Là, c’est gagné. Si ce genre de chose vous arrive un jour, ne repoussez pas vos sentiments. Apprenez plutôt à les interpréter. En les comprenant, vous arriverez à les dépasser.

    Êtes-vous déjà allé à Katmandou ? Qu'en avez-vous pensé ? Partagez vos impressions dans les commentaires !

     

     

     

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